Tuer sans le vouloir
Juste pour que vous le sachiez, ce que je vais vous raconter n'est pas très joli à entendre. Je suis un fusil, plus exactement un Mauser G41. Je suis une des armes militaires de la seconde guerre mondiale a être encore là. J'étais dans l'armée allemande et cela n'a pas été de tout repos.
Tout les matins on me prennait pour aller faire des patrouilles autours du camp militaire puis on me remettait à ma place. On ne m'avait jamais encore servi pour tuer quelqu'un. Et tout a commencé à partir de septembre 1939. Un matin, avant même que le soleil se lève un soldat me saisit et on embarqua dans un convoi. Les bruits que faisaient les chars m'empêchaient d'entendre ce qui se passait.
Ce n'est qu'après plusieurs heures de route que j'entendit enfin un soldat dire à celui qui me tenait qu'on allait attaquer l'armée de la France et si on y parvient, nous irons attaquer le Royaume-unis puis les États-unis. Tout d'un coup j'entendit un grand bruit, le convoi était à l'arrêt. Puis il y a eu des bombardements et des coups de feu et je me suis dit que nous sommes entrés dans un territoire ennemie, peut-être celui de la France.
Mon porteur descendit du camion et alla se cacher derrière un immense rocher en rempant au sol. C'était l'enfer sur terre, on entendait des coups de feu de tout les côtés. J'entendais le commandant dire: ''C'est une ambuscade, formez les rangs et feu à volonté''.
Le soldat qui me tenait dans ses main me souleva en direction des ennmies et lorsqu'il appuya sur la gachette j'ai ressenti la balle qui passait à l'intérieur de moi et je la vit même heurter le soldat rival juste en face. C'était mon premier meurtre. Le commandant criait: ''À l'attaque'', et tout nos hommes allaient en direction des ennemies. Plus on approchait d'eux et plus je voyais les dégats que mes balles causaient aux bandes rivaux. Je voyais le sang qui sortait de leur plaies à l'impacte des balles. Il y en avait même sur moi, et quelques minutes plus tard le soldat qui me tenait tomba par terre. Il était mort. J'avais de la peine pour lui ,mais en me temps je me disais qu'il le méritait, je ne voulais tuer personne moi, j'étais bien dans le camp militaire à faire des patrouilles matinales.
Je suis resté sur place pendant beaucoup de temps, je ne puis vous dire combien mais je savais que beaucoup de temps c'est passé avant qu'un vieil homme ne me ramasse. Je le savais parceque j'ai vu le cadavre du soldat qui me portait et celui d'une centaine d'autre se décomposer devant moi, c'était horrible.
C'est après beaucoup de tems que je me suis retrouvé ici à vos côtés les amis. Vous n'avez pas à avoir peur de moi je ne suis pas un meurtrier, je ne voulais pas tuer ces gens, je ne suis qu'une victime.
Y.Virieux
Y.Virieux
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