En ce samedi matin, ils étaient remplis les autobus qui se dirigeaient vers Mahébourg, un village au sud-est de l'île Maurice. Nommé après Mahé de La Bourdonnais, l'endroit fourmillait de gens. On y respirait l'air frais de la mer, qui chatouillait bien les narines. Les marchands de "merveilles" étaient déjà installés sur la grande place, juste à côté de la gare d'autobus, d'où on avait une vue imprenable sur l'océan. D'autres, avaient débarqué leurs marchandises sous les arbres appelés " la fourche" et qui donnaient une zone d'ombre pouvant protéger presque une centaine de personne des rayons de soleil. Près de la statue géante de Bouddha, sur l'herbe verdoyante, les gens y ont déposés leurs affaires et se sont assis à même le sol. Aucune honte à avoir à manger son "roti chaud" assis par terre. C'est cette même terre qui unie toutes ces personnes en tant que mauricien, mauricienne. Tout ce beau monde,