Le soleil venait de se lever sur ce petit bout de terre que l'on appelle île Maurice. C'était l'aube d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ.
De parents séparés, le petit Démé n'a jamais vu sa mère, puisqu'il vivait avec sa grand-mère.Ne s'attendant à rien de spécial, Démé s'est réveillé comme tout les matins pour l'école. À l'heure du déjeuner, alors qu'il jouait avec ses amis, sa maîtresse vint l'appeler. C'était sa mère et sa petite sœur qui étaient venus lui rendre visite. Ignorant l'appel, Démé n'y est pas allé, une semaine plus tard, le vingt-quatre décembre, Démé embarqua pour la France.
Pour lui, ce n'était pas l'émerveillement, mais une continuité de son existence qui se déroulera ailleurs, loin de son île, sa terre et une grande partie de ses racines. À onze ans, on n'est pas complètement conscient de l'existence. On n'a pas de préférence et on doit se plier aux demandes et des exigences des adultes. Il était prédestiné pour l'exile, aux côtés de sa grand-mère et de sa grande sœur, Jacqueline. Ces deux enfants vivaient un rêve, pour certains, un tiraillements pour d'autres.
Néanmoins, passer Noël dans un avion ce n'est pas à la portée de tous. Chance ou pas, la vie à voulu séparer sa sœur, Daniella, qui elle, était restée avec leur mère à Olivia, un petit village dans l'est de l'île Maurice. Pour leur mère, c'était le déchirement, l'Apocalypse. Elle devait se faire à l'idée que deux de ses enfants allaient vivre une autre vie, et l'existence de tous allaient changée, voir même être bouleversée.Démé atterrit en France, il tenait la main de sa sœur et tout deux se dirigeaient vers un avenir, un destin. Démé savait bien que rien ne sera plus comme avant et qu'il fallait continuer la vie labas, loin de sa terre natale. Marseille était devenu son nouveau territoire de son enfance.
Son imagination se développant, sa sagesse faisant surface, son insouciance disparaissant et sa maturité prenant le dessus sur ce qu'on appelle la vie. A cause de ses origines particulières, il ne mena pas une vie dite normale lorsqu'il commença l'école en France. Malgré cela, il n'a pas eu le choix que de suivre des nouvelles règles de vie quotidienne et cadré. Il a continué ses études et prit goût à la littérature française. Il était fasciné, comme tout enfant de son âge, à l'univers des fables. Puis il s'attaqua aux géants de la littérature française. Il étudia les grands tels que Pagnol, Daudet, Molière, Émile Zola ou encore Victor Hugo.Son arrivé à Nice est le lieu qu'il choisit pour vivre la vie autrement, une vie de philosophe.
A proximité de Jacqueline, sa sœur, il se trouvait à quelque kilomètres d'Italie. Démé se vit plongé dans un univers de lecture. Son amour pour les mots lui a même donné l'envie d'écrire et l'envie de guérir par les l'étymologie des Mots. Se libérer par les mots, c'est extraire de sa pense l'âme emprisonné. Pour lui, le pouvoir des mots est supérieur à tout. Une page, deux pages, ses écrits commençaient à prendre forme. Les pages s'empilaient et un livre faisait son apparition. C'est en 2013 qu'il publia son premier ouvrage : "La vie comme volonté d'exister". Et c'est de là que l'éternel mauricien débuta sa carrière de philosophe. Les livres s'enchaînaient, avec "Joachim et Maya ou le regard de l'âme" en 2014 et "Épître de Maya" en 2015.
Démé décida d'écrire en 2016 "Mam'zelle Blanche", dans lequel il présente une jeune fille dotée de dons spéciales et qui s'épanouit dans un univers de controverses aux côtés d'André l'ancien. Une histoire qui dépeint le visage de l'île Maurice et de tout ses mœurs.Suite à cela, Démé continua à graver l'inspiration, tout en préservant l'espoir d'un retourne sur sa terre natale. Vivre le reste de son existence, aux côtés de sa mère et de ses deux sœurs.
Yano Virieux & Demetrius Anunda
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