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La régate de Mahébourg




En ce samedi matin, ils étaient remplis les autobus qui se dirigeaient vers Mahébourg, un village au sud-est de l'île Maurice. Nommé après Mahé de La Bourdonnais, l'endroit fourmillait de gens.  On y respirait l'air frais de la mer, qui chatouillait bien les narines.

Les marchands de "merveilles" étaient déjà installés sur la grande place, juste à côté de la gare d'autobus, d'où on avait une vue imprenable sur l'océan. D'autres, avaient débarqué leurs marchandises sous les arbres appelés " la fourche" et qui donnaient une zone d'ombre pouvant protéger presque une centaine de personne des rayons de soleil.

Près de la statue géante de Bouddha, sur l'herbe verdoyante, les gens y ont déposés leurs affaires et se sont assis à même le sol. Aucune honte à avoir à manger son "roti chaud" assis par terre. C'est cette même terre qui unie toutes  ces personnes en tant que mauricien, mauricienne.

Tout ce beau monde, attendait avec impatience l'arrivée des régates. Ces bateaux avec des voiles qui pointillent haut et grand vers le ciel. Ayant Grand-Sable pour point de départ, les participants devront parcourir plusieurs kilomètres, à la seule force du vent et de leur savoir faire, pour arriver enfin à Mahébourg.

Presque une heure plus tard, un mauricien assis sur un gros rocher avec des jumelles devant les yeux exclama: "Get zot p vini", ce qui veut dire : regardez ils arrivent.

Effectivement, les voiliers se montrèrent au loin. Tout le monde se leva et se rapprocha de l'eau. Les vagues s'écrasaient et projetait des gouttelettes d'eau sur les spectateurs, mais l'excitation était à un point où rien ne les ferait reculer. Les gens hurlaient de plaisir.
L'événement était aussi suivi par des touristes, bien chanceux d'être venus admirés ceci.

C'est dans cet atmosphère que les participants furent accueillis, par un publique hors du commun, que même le dernier de la course est reparti chez lui avec le sourire.


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